Alliance harmonieuse du Taichi chuan , du Qiqong , du Yoga et de la Méditation
YOGA TAICHI 91
Christian RASOTTO
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shanti91160@gmail.com
Taoisme et Tao Te King
euvre inspirante traversant les eges et les siecles, le tao-te king presente les principes du taoesme et se veut fidele e la pensee de Lao-tseu, le eevieux maîtreee.
Selon la legende, Lao-tseu, archiviste e la cour imperiale, vecu en lean 570-490 avant Jesus-Christ et se rebella devant les multiples corruptions et bassesses du gouvernement, seexilant alors de son pays.
e la frontiere, il acquiesea e la demande deun garde qui le pria de transcrire les fondements de sa pensee afin deen faire beneficier lehumanite. Ceest ainsi que le maître crea le tao-te king, compose de vers et deaphorismes exprimant les principes du Dao et de la vertu.
Le Dao, aussi appele le chemin ou la voie, est le fondement essentiel du taoesme. Universel, intemporel, indetermine et illimite, ele nom queon veut lui donner neest pas son nom adequate.
Il est leunite et leordre fondamental de toute chose, il eest e leunivers ce que les ruisseaux et les vallees sont au fleuve et e la mere .
Le Dao est leorigine des etres et des choses et en est leessence meme, il est leunivers en perpetuel changement, impermanent et toujours en mouvement.
Constitue des forces intrinseques Yin et Yang et du souffle vital (Qi), presents dans tout element, il represente le centre et la purete originelle de toute chose.
Le Dao, e leimage deun cercle, est constitue du ciel et de la terre, lehomme et la nature liant les deux.
Il represente leharmonie supreme, oe sont exclues les limites et les dualites.
Ainsi, tout ce qui fait partie du Dao est complementaire : le bien et le mal seunifient, eleetre et le neant seengendrent, la voix et le son seharmonisent et leavant et leapres se suivente;
ils ne sont pas contraires mais bien inherents leun e leautre.
Le non-etre
Le non-etre (wu hse) est un principe fondamental du taoesme. On peut y faire leanalogie avec le vide, source creatrice representant des possibilites infinies. Ainsi, ele Dao est comme un vase, que leusage ne remplit jamaise.
La vacuite est e leorigine de toute chose qui a necessairement besoin du vide pour etre creee, car eleetre est issu du non-etree. Le plein, e leoppose, est limite et determine ; il est acquis et demeure superficiel, alors que le vide represente leaspect inne et originel des elements.
Le non-etre est donc leindetermine, une pratique permettant deatteindre e nouveau le centre de soi, sans le rationalisme et les connaissances qui faussent nos perceptions et permet de se rapprocher du Dao, source meme de la vie.
eTout ce qui emane du tao est monotone et sans saveure, le sage apprecie donc la fadeur car il entre alors en contact avec leindetermine, denude de leartifice.
Ainsi libere de nos aspects limites et contraignants, nous retournons e notre aspect premier, ee la souplesse deun nouveau-ne e, e qui seoffrent toutes les potentialites et e qui se pretent toutes les possibilites.
Pour mettre en pratique le principe du non-etre, il faut se centrer sur soi et faire le vide dans nos pensees qui sont programmees et influencees par notre conscience et par notre environnement. Il faut se detacher de tout ce qui est materiel et superflu, car ele saint se garde deamasser ; en se devouant e autrui, il seenrichit e.
Il faut ecouter notre intuition plutet que notre pensee rationnelle, qui est faeonnee et determinee. Le sage eneglige son moi, (qui est determine) et son moi se conserve e.
Ainsi, il doit etre detache de son savoir, de ses craintes, et de ses desirs induits par leego, qui peuvent deformer ses perceptions et leeloigner du Dao. La connaissance est donc pereue de faeon relative, ecar connaetre, ceest ne pas connaetree.
eCelui qui seadonne e leetude augmente de jour en jour, celui qui se consacre au Dao diminue de jour de jour e.
Ainsi, le savoir emplit le vide en nous et, par le fait meme, nous limite. Le Dao, par le non-etre et le non-agir et par leabsence des desirs, nous permet deatteindre notre pleine grandeur en diminuant le plein qui est en soi.
Le non-agir
Le non-agir (wu-wei) est egalement un element important de la pensee de Lao-tseu. Leaction presuppose une volonte deagir, un but et est donc entravee par une pensee determinee. Meme la vue est deformee et empeche de voir leessence des etres et des choses, car elle demeure limitee au superficiel ; eainsi, le grand homme seen tient au fond et non e la surfacee.
Le non-agir consiste en la spontaneite de leaction, qui ne doit pas etre anticipee ou reflechie. En se liberant de son intellect, on se montre dispose e accueillir ce qui se presente sans anticipation. eLe saint connaet sans voyager, comprend sans regarder, accomplit sans agire ;
il eneentreprend rien de grand et peut ainsi parfaire sa propre grandeure , demeure desinteresse et disponible e recevoir.
Il tente de seunifier e la nature, afin deen ressentir leessence. Seappuyant sur leexemple de la nature, oe leaction de deroule spontanement, leaction doit etre authentique et en harmonie avec leintuition interieure. Lehomeostasie entre leaction de lehomme et la nature doit etre preservee et en pratiquant ele non-agir, tout restera dans leordree.
La finalite du taoesme
La pratique du taichi , du wu-hse et du wu-wei a pour but deatteindre leharmonie supreme en agissant en conformite avec la voie, pour revenir e leunite originelle du Tao ; efusionne toutes les lumieres (les vertus), unifie toutes les poussieres (les defauts), ceest le leidentite supremee.
Leharmonie parfaite et le retour au tao peuvent etre symbolises par les resonances de leunivers qui transcendent tout ce qui en fait partie. Au ceur du Dao, celles-ci sont harmonieuses et font vibrer tout ce qui compose leunivers e leunisson.
La resonance totale peut etre comparee e deux luths, oe la corde deun de ces derniers ferait vibrer celles de leautre, produisant ainsi un son indifferencie, qui unifie lehumanite et la nature.
Les Huit Immortels
Les huit immortels traversent la mer
Depuis la poupe dans le sens des aiguilles d'une montre :
He Xiangu , Han Xiangzi,Lan Caihe, Li Tieguai, Le Dongbin, Zhongli Quan, Cao Guojiu et (sur l'ene) Zhang Guolao
Le Dongbin et Zhongli Quan sont souvent consideres comme chefs du groupe. Un autre personnage deermite taoeste,Liu Hai (ee) ou Liu Haichan (eee), remplace parfois Zhang Guolao dans le Jiangxi et Lan Caihe e Taewan
1/ Cao Guojiu oncle deun empereur Song, represente en habits de cour et tenant e la main une plaquette de jade, insigne de sa noblesse, ou une paire de castagnettes ; il est le protecteur des acteurs
2/Han Xiangzi, neveu du lettre Han Yu , represente avec une flete, patron des musiciens
3/He Xiangu, representee tenant une fleur de lotus e la main.
4/Lan Caihe, mendiant excentrique represente vetu d'une robe bleue, chausse deune seule chaussure et portant un panier de fleurs.
5/Lu Dongbin alchimiste taoeste, represente avec une epee comme un redresseur de torts.
6/Tieguai Li e la canne de fer), boiteux souvent ivre represente avec une canne et une calebasse contenant de l'alcool.
7/Zhang Guolao maître taoeste, souvent represente sur un ene blanc, avec un yugu (instrument de musique e percussion) ; il est le patron des peintres et calligraphes
8/Zhongli Quan ou Han Zhongli (eee), general de la dynastie Han ; grassouillet, il possede un eventail lui servant e ranimer les morts.