Alliance harmonieuse du Taichi chuan , du Qiqong , du Yoga et de la Méditation
YOGA TAICHI 91
Christian RASOTTO
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FORME CHEN Di yi lu - 1er enchainement (en 74 mouvements)
L'école CHEN est très répandue et bien implantée en Europe et a inspiré de nombreux autres styles.
Le Chen est né sous la dynastie des Ming (1368-1644).
maître Wang Xi An (19e génération: Dépositaire du style) a transmis cette forme à Maitre Ai Jun Zhang.
Les origines
Il est à noter que le terme Taiji (fait suprème) est au coeur des fondements de la pensée Chinoise.
Le fondateur généralement reconnu serait Chen Wangting (1600 - 1680), appartenant à la neuvième génération de la famille issue de Chen Bu. Il vécut au milieu du xviie siècle dans le village de Chenjiagou (district de Wenxian, province du Henan en Chine),
On considère en effet que le style Chen est à l'origine du tai-chi style Yang. Le tai-chi style Wu est un descendant du Yang et le tai-chi style Sun est un descendant du Yang et du Chen.
Selon les historiens chinois, à la fois des techniques de kungfu de plusieurs écoles de l'époque et des techniques de santé (Tuna, travail respiratoire et Daoyin art de longue vie, dont les origines historiques sont quant à elles attestées dès le ve siècle av. J.-C.) auraient été réunies lors de la création du Taiji Quan.
La pratique du style Chen est basée principalement sur le travail de deux Taolu (enchainements) à mains nues :
Di yi lu - 1er enchainement (en 74 mouvements)
er lu - 2e enchainement (ou pao chui - poings canons)
On distingue deux version du Di yi lu :
Lao jia (ancienne forme)
xin jia (nouvelle forme) créée par CHEN Fake.
Traditionnellement, ce n'est qu'après avoir bien maitrise le Di yi lu que l'on peut commencer l'apprentissage du tuishou et des armes (épée, sabre, grande lance, baton, hallebarde), et du Er lu pao chui. Le deuxième enchainement est caractéristique du style Chen (il n'y a pas d'équivalent dans les autres styles). Il s'agit d'un travail 'explosif', qui montre clairement l'origine et le travail martial.
La différence entre les deux enchainements à mains nues peu se résumer ainsi : pour le Di yi lu c'est : le corps qui emmène la main pour le Er lu c'est : la main qui emmène le corps Cela signifie que l'étude du premier enchainement est une écoute (intention) porté vers l'intérieur (travail proprioceptif), tandis que le deuxième enchainement est fait pour porter l'intention vers l'extérieur (l'application martiale). On qualifie également de troisième taolu le Tuishou, car il s'agit aussi d'un enchainement codifié à plusieurs niveaux, et qui peut se travailler seul. Le Tuishou est une étape du travail martial qui doit amener à la pratique du Sanshou (combat libre)
Si le Taiji quan est d'abord resté au sein de la famille Chen (traditionnellement enseigné uniquement au fils ainé, et à la belle fille), il s'est propagé e partir de 1928, année ou Chen Fa Ke débuta son enseignement à Pékin.